Le dopage
Le dopage et les conduites dopantes
Le dopage est l’absorption de substances interdites pour améliorer de manière artificielle les performances physiques ou intellectuelles.
On parle de dopage chez les sportifs. Dans les autres domaines, on utilise plus volontiers le terme de conduites dopantes par exemple à l’occasion de passage d’examens, d’entretiens, de prise de parole en public, dans le monde artistique : chanteur, musicien, acteur, …, dans le monde du travail, …
Le dopage dans le monde du sport, c’est de la triche !
Le dopage permet d’améliorer les performances physiques des sportifs mais il est interdit.
De nombreuses substances sont inscrites sur la liste des produits dopants illicites et un sportif convaincu de dopage est suspendu pendant un certain nombre de mois.
Chez les sportifs de haut niveau, le phénomène de dopage est très médiatisé. Les grandes compétitions se voudraient « propres » et que le meilleur gagne sans tricher. Mais de tous temps, la plupart des sportifs (et leurs entraîneurs), veulent mettre toutes les chances de leur côté pour gagner et certains se droguent parfois même à leur insu, il faut le dire.
Chez les amateurs sportifs, le dopage est aussi fréquent, mais on en parle moins. Les amateurs de body building sont en ligne de mire mais ce ne sont pas les seuls. Les aliments hyperprotéinés, les barres énergétiques du marché sont très largement utilisés et autorisés, mais certains de ces produits contiennent des substances illicites et c’est la porte ouverte aux produits plus forts et illégaux même dans le cadre du sport amateur.
Certains produits dopants sont autorisés comme la caféine, les préparations hyperprotéinées. D’autres sont à consommer avec modération, l’alcool par exemple. D’autres encore sont des médicaments délivrés sur ordonnance médicale, c’est le cas des antalgiques, des corticostéroïdes, des diurétiques, des béta-bloquants, l’hormone de croissance ou la testostérone ainsi que les EPO. Toutes ces substances sont dangereuses et un surdosage peut entraîner la mort
Certaines drogues sont totalement illicites comme la cocaïne ou le cannabis, utilisés comme produits de dopage dans le sport ou non.
Les substances et les méthodes dopantes interdites
Ce sont tous les stimulants, l’hormone de croissance, les anabolisants, les EPO et toutes les manipulations sanguines, les narcotiques, les diurétiques, …).
Les produits qui augmentent le volume et la force des muscles :
Ce sont les stéroïdes anabolisants à base de testostérone, une hormone mâle normalement sécrétée par les glandes testiculaires et qui développe les muscles, augmente la puissance musculaire mais aussi augmente la combativité, l’agressivité et la confiance en soi.
L’hormone de croissance permet aussi le développement des muscles, il diminue la masse graisseuse mais entraîne des troubles de la glycémie et une déformation du visage et des extrémités : allongement du menton, du nez, ….
Les sympathomimétiques comme certains médicaments pour l’asthme entraînent une dilatation des bronches et permettent une respiration plus efficace, une meilleure oxygénation du sang ; les produits qui accélèrent le rythme cardiaque sont aussi considérés comme des produits dopants pour les sportifs.
Les EPO (érythropoïétine) permettent à l’organisme de fabriquer plus de globules rouges et donc de transporter plus d’oxygène et alors de mieux oxygéner les muscles au travail. Ils sont injectés par voie intraveineuse ou par voie sous-cutanée.
Certains sportifs font des stages d’entraînement en altitude pour augmenter le nombre de globules rouges et donc leur taux d’hématocrite, malheureusement l’hématocrite revient rapidement à la normal dès le retour à l’altitude habituelle. Aussi, après le stage, leur sang est prélevé, conservé puis injecté juste avant une épreuve sportive. C’est une manipulation sanguine interdite.
Toutes les action sur le sang dans le but d’augmenter le nombre de globules rouges sont dangereuses pour la santé des sportifs, en effet, l’épaississement du sang entraîne des risques de thromboses (caillots de sang dans les artères et dans les veines) et des arrêts cardiaques.
Dans certains sports où le poids entre en ligne de compte, les sportifs n’hésitent pas à consommer des diurétiques qui leur font perdre plusieurs kilos en quelques heures et changer de catégorie pour mieux gagner.
Les autres substances dopantes utilisées de façon moins restrictive
Les cannabinoïdes (dont le cannabis) agissent sur le système nerveux central et diminuent la douleur.
Les corticoïdes sont euphorisants et diminuent la douleur mais provoquent troubles gastriques, fragilisation des tendons, ostéoporose et troubles cardio-vasculaires s’ils sont utilisés régulièrement.
Les béta-bloquants, l’alcool, les anesthésiques locaux sont aussi plus ou moins interdits chez les sportifs.
Le contrôle anti-dopage
On a tous entendu parler du dopage dans beaucoup de sports dont le cyclisme, l’athlétisme et les gagnants qui ont été contrôlés positifs ont souvent fait la Une des médias.
D’autres sports tout autant concernés sont passés sous silence mais plus pour ménager les sponsors que la santé des sportifs.
Le contrôle anti-dopage existe depuis plus de 40 ans mais il n’a pas toujours été correctement appliqué. Aujourd’hui, les contrôles sont plus stricts et inopinés mais des sportifs et leurs entraîneurs connaissent des produits de masquage des substances dopantes, certains produits sont difficilement détectables
A retenir
Le dopage dans le monde du sport est une habitude de longue date. Elle existe tant chez les professionnels que chez les amateurs. C’est de la triche.
Les produits utilisés sont dangereux ; ce sont des drogues qui bien sûr améliorent les performances des sportifs, leur permettent de se surpasser, de ne pas avoir mal, d’avoir confiance en eux, d’être combatifs. L’envers de la médaille ce sont les effets secondaires de ces produits, les risques de mort subite par thrombose massive ou arrêt cardiaque, les troubles cardiovasculaires, ou métaboliques glycémiques, lipidiques, des troubles osseux et tendineux, des modifications de la silhouette, la dépendance.